
6 rendez-vous culturels immanquables en mars
Qu’est-ce qu’on se mars ce mois-ci dans la Cité ardente! Ou plutôt, disons qu’on en prend plein les yeux, le cerveau et les oreilles avec ces 6 rendez-vous culturels immanquables, à Liège ville et dans le reste de sa Province.
Envie de vous faire une toile, ou bien plutôt de vous plonger carrément dans celles-ci? Suivez le guide!
Monet à Saint-Pholien
Depuis ce mercredi 13 mars, l’Église Saint-Pholien, immortalisée dans moult romans de Simenon, n’est plus un lieu de culte mais bien un tout nouveau lieu culturel, aménagé́ pour accueillir des expériences immersives. Dont la première promet, puisqu’elle est consacrée à Claude Monet. Depuis sa création en 2019, Claude Monet : The Immersive Experience n’en finit pas de déplacer les foules partout dans le monde, et s’offre (c’est l’évidence même) sa première incursion en Wallonie dans le coeur de la Principauté.
Claude Monet: The Immersive Experience
Sebal au Souplex
Peinture, sculpture, installation et vidéo: jusqu’au 29 mars prochain, le Souplex multiplie les supports pour vous plonger lui aussi dans l’univers d’un artiste, soit Sebastien Alouf en l’occurence. Estampillé « incontournable de la scène bruxelloise » par le plus barré des espaces culturels liégeois, il s’expose et rappelle au passage le lien indéfectible du royaume avec le surréalisme. C’est cool, frais, poétique, on adore, on y fonc – et si quelqu’un veut nous offrir toutes ses sculptures en carton, on dit oui. Merci.
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Nuances japonaises à La Galerie d’Art Liège
Pour rendre hommage comme il se doit à l’Empire du Soleil Levant, l’ASBL Culture Liège a réuni 19 artistes autour d’un même thème. La promesse: « en fleurs, les cerisiers du Japon vont nous émerveiller, tout comme les œuvres de nos artistes vont vous étonner ». Entre calligraphie, estampes, céramiques ou encore mangas, jeux vidéos et dessins animés, on apprécie la multitude d’oeuvres exposées, et la manière dont leur juxtaposition rappelle qu’aujourd’hui, arts ancestraux et la pop culture sont deux aspects de l’expression artistique japonaise qui se complètent pour créer une culture riche et diversifiée. Un voyage culturel à entreprendre jusqu’au 28 mars prochain.
Yann Freichels à l’IKOB
« Yann Freichels est l’un des jeunes talents les plus prometteurs des Cantons de l’Est (2020 – Prix de l’académie des Beaux-arts de Liège / 2022 – Prix du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles / 2023 – Prix René Janssens). Il porte un regard de peintre sur le présent, tout en se servant des manières de peindre de ses prédécesseurs. Avec ironie et beaucoup d’humour, il dissèque l’histoire de la peinture allemande du début du 20e siècle. Ses modèles sont les peintres de la Nouvelle Objectivité, comme George Grosz ou Otto Dix. Mais contrairement à de nombreux peintres allemands, il peut approcher ces artistes sans crainte ni pathos. L’avantage d’être germanophone mais pas allemand devient chez lui aussi évident que chez aucun autre peintre de sa génération. Le rôle joué par les Cantons de l’Est dans la médiation entre les espaces culturels francophones et germanophones est mis en évidence dans cette exposition » nous explique l’IKOB, qui a beau être à Eupen, il reste bien liégeois tout de même, et sa programmation pointue et audacieuse en est le meilleur exemple.
L’expo est à voir dès le 26 mars, et ce serait vraiment dommage de la louper (bimbadabim, c’est pour ça qu’on la met dans nos rendez-vous culturels immanquables de mars).
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Claire Williams & Les Aethers aux Drapiers
Dès le 23 mars, Les Drapiers nous invitent à poser un autre regard sur « les matérialités invisibles », trop instables pour être instrumentalisées par nos techniques actuelles, mais qui agissent pourtant comme interfaces entre les humains et le monde qui nous entoure. Entre rêves, psyché, ectoplasmes, aura, magie et magnétisme, on visite cette exposition comme dans un demi-songe, et on en ressort avec l’imagination exaltée.
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MUTANTX
Soit le petit nom de l’édition 2024 de la Biennale de l’Image Possible, « exceptionnelle à bien des égards » d’après son équipe, qui pointe le fait qu’elle investit un lieu hors du commun (les 7000 mètres carrés de notre regrettée bibliothèque provinciale des Chiroux), mais aussi qu’elle rassemble 13 partenaires artistiques bien décidés à « insuffler une vie plurielle et polyphonique à l’intérieur de cet immense complexe de verre et de béton désaffecté ».
Et surtout, qu’elle « déploie une programmation artistique qui combine d’une part la réinvention heureuse et l’exploration flamboyante des doutes, des ambiguïtés et des incertitudes qui nous traversent et d’autre part les approches documentaires et témoignages de résistances têtues ». Le tout, à admirer dès la mi-mars et jusqu’en juin prochain.
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